Dans différentes industries de service, comme la Banque, la Santé, les RH, la Comptabilité, les Conseils Juridiques, le RGPD est mis en place avec souplesse : c’est fortement lié à leur agilité dans la gestion des contraintes juridiques.
Pour l’industrie Audiovisuelle, c’est un tout autre bouleversement et les sociétés peinent à trouver les ressources compétentes et le temps nécessaires à l’intégration des obligations liées au RGPD.
Cependant un basculement est en train de se produire au niveau mondial, notamment dans l’industrie du Jeu Vidéo, car ce sont les éditeurs qui deviennent les prescripteurs des bonnes pratiques. Ils rappellent à leurs partenaires et sous-traitants que le RGPD n’est plus une option, mais bien une obligation juridique.

En effet, dans l’industrie florissante du Jeu Vidéo, qui prévoit 159 Mds$ de revenus en 2020, avec une hausse de 9% par rapport à 2019, les risques encourus pour non-respect du RGPD sont énormes. Les sanctions peuvent aller jusqu’à 4% du CA mondial ou 20M€, le maximum retenu étant le plus haut des deux chiffres ! Quant à l’image de marque des éditeurs, elle peut être durablement touchée par une condamnation juridique. (source New Zoo)
Aussi, les éditeurs se placent en précurseurs de leur marché. Ils apportent un soin tout particulier à leurs relations avec les joueurs et à leurs données personnelles, et mettent en pratique les préceptes de Privacy by Design et Privacy by Default. Dans une relation de co-responsabilité avec leurs partenaires, ils sont aussi très attentifs aux activités qui pourraient les impacter, notamment les phases de casting du doublage, impliquant de grandes bases de données de casting.
Nul doute que les grands clients mondiaux de la production Audiovisuelle, producteurs de cinéma, série, documentaire, publicité, e-learning suivront rapidement pour sécuriser leur conformité au RGPD et jouir d’une image respectueuse des données personnelles.